Freddy-Corbin_Indefinable-Never-Ending

Freddy Corbin

 

Né en 1966, Freddy Corbin a commencé le tatouage en 1987 à San Francisco. Il devient apprenti auprès d’Erno Szabady pendant deux ans et s’inspire en parallèle des techniques d’Henry Goldfield chez qui il va régulièrement se faire tatouer. Il rencontre peu après Ed Hardy qui lui propose de venir travailler pour lui au Realistic Studio auprès de Bill Salmon.

 

Dans ce street shop de bikers, Freddy Corbin, issu de la scène punk, s’imprègne de l’idéologie anarchiste de ceux qui viennent se faire tatouer tout en développant une sensibilité propre pour l’imagerie religieuse et le memento mori. Il développe un style inédit qu’il refuse d’enfermer dans une définition unique : son tatouage s’inspire du Californian black and grey, de l’iconographie du tatouage américain traditionnel et lowrider, et porte une passion dotée d’une grande maîtrise pour le lettrage.

 

C’est également lui qui, avec Scott Sylvia, popularise les Sugar Skulls, des images de crânes tirées de l’iconographie mexicaine de la Fête des morts, après avoir admiré ce motif dans une peinture du tatoueur Mike Malone. En 1998, il ouvre son shop Temple Tattoo dans le centre d’Oakland, ainsi que, quelques années plus tard, Thirteen Tattoo. La fidélité de l’artiste aux univers qui nourrissent son tatouage se perçoit jusque dans ce choix géographique, alors loin de figurer parmi les beaux et branchés quartiers.

 

En 2007, il est sollicité par le producteur de la célèbre série Sons of Anarchy pour créer le patch des bikers et jouer le rôle d’un tatoueur. Sa peinture représentant un body suit recouvert de tatouages de prisonniers russes, de références à la situation politique et sociale des États-Unis et d’éléments anarco-critique face à l’hégémonie de ceux-ci, a fait partie de l’exposition désormais historique Tatoueurs, Tatoués au musée du quai Branly (mai 2014 à octobre 2015), dont Anne & Julien étaient les commissaires d’exposition.

 

Il a également fait la couverture de la revue HEY! modern art & pop culture n°18.Né en 1966, Freddy Corbin a commencé le tatouage en 1987 à San Francisco. Il devient apprenti auprès d’Erno Szabady pendant deux ans et s’inspire en parallèle des techniques d’Henry Goldfield chez qui il va régulièrement se faire tatouer. Il rencontre peu après Ed Hardy qui lui propose de venir travailler pour lui au Realistic Studio auprès de Bill Salmon. Dans ce street shop de bikers, Freddy Corbin, issu de la scène punk, s’imprègne de l’idéologie anarchiste de ceux qui viennent se faire tatouer tout en développant une sensibilité propre pour l’imagerie religieuse et le memento mori.

 

Il développe un style inédit qu’il refuse d’enfermer dans une définition unique : son tatouage s’inspire du California black and grey, de l’iconographie du tatouage américain traditionnel et lowrider, et porte une passion dotée d’une grande maîtrise pour le lettrage.

 

C’est également lui qui, avec Scott Sylvia, popularise les Sugar Skulls, des images de crânes tirées de l’iconographie mexicaine de la Fête des morts, après avoir admiré ce motif dans une peinture du tatoueur Mike Malone. En 1998, il ouvre son shop Temple Tattoo dans le centre d’Oakland, ainsi que, quelques années plus tard, Thirteen Tattoo. La fidélité de l’artiste aux univers qui nourrissent son tatouage se perçoit jusque dans ce choix géographique, alors loin de figurer parmi les beaux et branchés quartiers.

 

En 2007, il est sollicité par le producteur de la célèbre série Sons of Anarchy pour créer le patch des bikers et jouer le rôle d’un tatoueur. Sa toile, représentant un body suit recouvert de tatouages de prisonniers russes, de références à la situation politique et sociale des États-Unis et d’éléments anarco-critique face à l’hégémonie de ceux-ci, a fait partie de l’exposition désormais historique Tatoueurs, Tatoués au musée du quai Branly (mai 2014 à octobre 2015), dont Anne & Julien étaient les commissaires d’exposition. Il a également fait la couverture de la revue HEY! modern art & pop culture n°18.