Olivier Ratsi travaille et vit à Paris. Son travail pose la réalité objective, le temps, l’espace et la matière comme autant de notions d’information intangibles. Se basant sur l’expérience de la réalité et de ses représentations ainsi que sur la perception de l’espace, il conçoit des œuvres qui amènent le spectateur à se questionner sur sa propre interprétation du réel. Durant le processus de création, Olivier Ratsi met en œuvre des dispositifs de déconstruction des repères spatio-temporels en s’appuyant sur la technique de l’anamorphose qu’il développe au cours de ses recherches.
Opérant une cassure dans la réalité objective, ses créations ne se veulent pas tant un déclencheur d’émotions ou un moyen de perturber les sens qu’un catalyseur de points de vues, de références culturelles et psychologiques. Ainsi, le spectateur n’est nullement privé de sa capacité subjective de reconstruction/reconstitution de la réalité et est invité à prendre position afin de vivre l’œuvre en fonction de son propre ressenti. Son travail a été présenté dans le New York Times Magazine pour lequel il a réalisé un travail de commande, ainsi que dans des festivals d’arts numériques tels qu’Elektra et Mutek au Canada, en Suisse au Mapping Festival, en Corée, à Taiwan, au festival Croisement en Chine, au Mexique, au Brésil, au Japon et en France à Némo, Scopitone, Vidéoformes, et Bains Numériques… Olivier Ratsi a cofondé ANTIVJ en 2007, un « label visuel » spécialisé dans les projections audiovisuelles, les performances architecturales et les installations lumineuses.