Arrivée au Biribi

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Né en 1971, Ludovic Debeurme vit et travaille à Paris. Après des études en arts plastiques à la Sorbonne, ce fils d’artiste peintre expérimente divers médiums dans l’art contemporain et se passionne pour la psychanalyse. Ses dessins à l’univers inquiétant, peuplés d’insectes biomorphes et d’humains au physique étrange, évoquent des scènes à la lisière du cauchemar et de la réalité.

En mettant son sens de la rigueur et de la précision au service du bizarre et du monstrueux, Ludovic Debeurme réussit à provoquer ce sentiment d’« inquiétante étrangeté » formulé par Freud. « Souvent je cherche le déséquilibre, mes personnages sont entre la stabilité et la chute, racontent cette ambivalence entre le statique et le mouvement », explique l’artiste dans la revue HEY! modern art and pop culture n°1. L’artiste renommé pour ses bandes dessinées connaît un succès à la fois critique et publique depuis la parution de Lucille en 2006 et de Renée en 2011 et expose régulièrement en galeries et centres d’art.

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Description du produit

« Depuis sa réintroduction en Occident à la suite des explorations maritimes dans les mers du sud, le tatouage s’est d’abord répandu en Europe chez les marins. En revanche, en France, cette pratique s’est longtemps développée aux confins du Sahara d’Afrique du Nord (Algérie, Maroc, Tunisie), au sein des Bataillons d’Afrique, des camps d’enfermement disciplinaires et pénitenciers militaires appelés Biribi. Dès 1832, la République y expédie ses fortes têtes : jeunes voyous des grandes villes, condamnés de droits communs appelés sous les drapeaux, graines de révolutionnaires, antimilitaristes, engagés volontaires, condamnés par les conseils de guerre. Tous expient leur temps sous un soleil d’enfer, subissant des sévices d’une cruauté égalant celle qui régit les bagnes français. Surnommés les « joyeux », « pègres » ou « pégriots », les soldats issus des Bat’ d’Af’ fournissent la majorité des prisonniers du Biribi. Pratiquant assidûment la « bousille » (nom argotique du tatouage français), cette élite asociale est la plus tatouée d’Europe (avec les artistes de sideshow). » © HEY ! TATTOO, 2014 (Ankama 619).

 

Ce dessin a été réalisé à l’occasion du spectacle Fatalitas de la troupe HEY ! La Cie, présenté dans le cadre du cycle « Notes d’Encre », série de sept spectacles différents au musée du quai Branly (Paris), en parallèle de l’exposition Tatoueurs, tatoués (mai 2014 – octobre 2015).

Information Complémentaire

Poids 1 kg
Dimensions 29.5 x 41.5 cm
technique-en

Bichro pen on paper – 2015

edition

Original artwork

certificate-of-authenticity

Yes

country

France

collection

Temporary Collection #1 Tattoo Art

style

Contemporary Drawing